LE CHÂTEAU
DE
MEILLANT


par M Maurice DUMOLIN


DESCRIPTION




Plan


PLAN DU CHÂTEAU DE MEILLANT

— Le château de Meillant, manoir de plaine, sans vues dominantes, s'élève dans la vallée de l'Hivernon, petit affluent du Cher, à proximité du village, qui fut l'ancienne « ville franche » de Guillaume de Chauvigny (1). Il occupe un terre-plein irrégulier, entouré de douves pleines d'eau et que ceinturait, au XIVe siècle, un mur flanqué de tours.

L'ancienne entrée était à l'est, l'habitation seigneuriale couvrant la partie sud du terre-plein. Elle se compose de deux corps de logis rectangulaires, placés bout à bout et formant un angle obtus, qui tourne son ouverture vers le nord. Celui de l'est se termine par un grand pavillon A, flanqué d'une tour en saillie B, dont les parties supérieures ont été entièrement refaites au XIXe siècle, mais dont les substructions et les cheminées du rez-de-chaussée sont anciennes. Celui de l'ouest a sa façade intérieure beaucoup plus ornée que celle de l'autre et c'est par elle qu'ont dû être terminés les travaux de Charles II d'Amboise.

Un dessin de Claude Chastillon, du début du XVIIe siècle (2), montre que le château se complétait alors à l'ouest, contre la tour des Sarrasins ou de Louis XII, par une galerie à jour de sept arcades, dont les écoinçons étaient ornés de médaillons et dont il subsiste deux piles dans le jardin.

On voit encore une galerie semblable au château de la Verrerie, à Oizon près d'Aubigny-sur-Nère (Cher). À l'est, les bâtiments se reliaient à la chapelle par un portail flanqué de tourelles, en avant duquel ouvrait l'entrée de l'enceinte. Au nord, les tours de cette enceinte avaient été rasées à hauteur du mur de clôture pour dégager la vue.

Près de la chapelle, un grand bâtiment, à usage d'écuries et de grenier, n'a disparu qu'au XIXe siècle. Une sépia de Jean Tharsis, qui doit être de la seconde moitié du XVIIIe siècle d'après le costume des personnages (3), montre encore le revers du portail, l'état ancien du pavillon A et le puits qui en était alors voisin.

En outre, tandis que le dessin de Chastillon donne au bâtiment oriental deux étages et même hauteur qu'à l'autre, celui de Tharsis le représente tel qu'il est aujourd'hui, ce qui fait croire qu'un étage a été supprimé au début du XVIIIe siècle, comme d'autres indices paraissent le confirmer.

Campagnes

— Les réfections radicales du XIXe siècle ne facilitent guère l'étude du monument. Mais l'examen du plan et des murs donne à penser que la majeure partie du gros-oeuvre remonte au début du XIVe siècle, comme l'indique le plan ci-dessus. Seuls le corps de logis F, la partie extérieure de la cage E et la façade intérieure du bâtiment occidental ont été refaits ou remaniés à la fin du XVe siècle et au début du XVIe, entre 1460 et 1510, les travaux ayant dû se terminer par la tour du Lion et les lucarnes voisines.

Au XVIIe ou au XVIIIe siècle, on diminua peut-être d'un étage le bâtiment oriental, en agrandissant ses fenêtres. Au XIXe, Normand refit toute la décoration sculptée extérieure, les toitures, les chemins de ronde et reconstruisit entièrement les étages supérieurs des corps de logis A et B, faisant disparaître les anciens bâtiments qui s'y appuyaient. Il remania complètement l'intérieur, couvrant les moulures anciennes de peintures assez fâcheuses.

Façades extérieures

— Le côté sud du château, jadis baigné par l'eau des fossés, est celui où il se présente sous l'aspect le plus noble. Le bâtiment oriental montre trois tours N, P, R, de plans différents, découronnées de leur chemin de ronde et présentant encore à différentes hauteurs, notamment dans les parties basses, d'étroites archères, pourvues plus tard d'un évidement central circulaire pour le tir des armes à feu.


Des passages et des réduits sont ménagés dans l'épaisseur des murs, qui ne dépasse pas deux mètres. La forme vulnérable de ces tours, le tracé primitif et l'emplacement des archères, l'épaisseur relativement faible des murs révèlent une époque de construction où les projectiles de l'artillerie à feu étaient inconnus, où l'arc et l'arbalète étaient les armes de jet usuelles et où la défense n'était pas encore concentrée au sommet des tours et des courtines, c'est-à-dire une date antérieure au milieu du XIVe siècle (4) et pouvant remonter jusqu'à Etienne II de Sancerre.

Sur le flanc ouest de la tour R a été ouverte plus tard une embrasure pour fauconneau. Entre les tours B et N, le toit du bâtiment principal a la même hauteur qu'au corps de logis F et, contre la tour B, se voit l'amorce d'une voûte ou d'un arc de décharge appartenant aux anciennes constructions. Entre les tours N, P, R sont logées deux lucarnes, plus élevées que les autres, qui semblent donner le niveau primitif du toit. Le décrochement de la charpente du comble qui les encadre paraît confirmer la suppression d'un étage.

Le mur du corps de logis F, tout droit, a une épaisseur uniforme d'environ un mètre, comme sur la face nord, et la régularité de ce rectangle, au milieu de bâtiments plus mouvementés, atteste sa construction postérieure. Avec la tour demi-circulaire S, au sommet de l'angle des deux bâtiments et que flanque une tour rectangulaire T, on retrouve le mur épais, creusé de passages, qui se prolonge en surface brisée jusqu'à la tour des Sarrasins. Cette façade présente deux étages et des baies plus petites que l'autre. Le comble est bordé de deux lucarnes du XVe siècle, semblables à celles du bâtiment oriental et dont le pignon uni est encadré de pinacles à crochets.

La tour des Sarrasins ou de Louis XII, K, en forme de trapèze, a été postérieurement étayée aux angles de contreforts et est couronnée d'un chemin de ronde à mâchicoulis refait par Normand. Son angle nord se prolonge en un éperon rectangulaire, qui a conservé une partie de sa toiture ancienne et contre lequel s'appuyait la galerie à arcades disparue. Dans l'angle de la tour et de son éperon, une tourelle polygonale a été allongée par le bas d'un étage au début du XXe siècle, en conservant le culot ancien. La façon dont le pignon du corps de logis I s'appuie contre la tour K et des traces de porte qui se voient sur la face interne de l'éperon font présumer que, en remaniant la façade sur cour, les architectes de Charles II d'Amboise ont fait disparaître un raccord entre l'éperon et l'ancienne façade et creusé le rentrant V pour dégager la galerie.

Façades sur cour

— La façade intérieure du bâtiment oriental rappelle la simplicité des façades extérieures et montre les mêmes lucarnes à pignon uni. Mais le bord du comble est ici longé par une balustrade garnie d'arcs en accolade. Les fenêtres, à deux meneaux horizontaux, paraissent avoir été agrandies.

Contre la façade, s'appuient deux tourelles d'escalier, l'une E hexagonale, à peu près au centre, l'autre pentagonale à l'extérieur et ronde à l'intérieur, logée dans l'angle du bâtiment moderne A, mais adossée à un mur ancien. Toutes deux sont placées à cheval sur la façade, la seconde tourelle et le mur voisin semblant appartenir à la construction primitive, tandis que les quatre côtés extérieurs de la tourelle E, dite tour des Cerfs, sont certainement contemporains du corps de logis F, auquel elle servait d'accès. Sa décoration le confirme.

La porte, entourée de moulures en accolade, à bases buticulaires et à rampants ornés de feuilles de choux, porte à son tympan les armes des Amboise, « Palé d'or et de gueules de six pièces ». Les baies ont leurs allèges décorées de mouchettes. La vis s'arrête à hauteur du sommet des lucarnes et une petite tourelle en encorbellement, insérée dans l'angle occidental, contient un escalier accédant à l'étage supérieur. Toute cette construction paraît de la fin du XVe siècle. La façade sur cour du bâtiment occidental, débordante de luxe, est visiblement imitée de celle de l'hôtel Jacques Coeur, à peu près terminé avant 1451. Elle est encadrée à l'ouest par une tourelle octogone L, au sommet plat. Entre celle-ci et la cage d'escalier centrale, la façade ne présente, en bordure du toit, qu'une lucarne à pignon uni. Toute la décoration a été concentrée sur la tour et le comble qui la flanque à l'est.


LA TOUR DU LION

La tour J, dite du Lion,

à cause du lion de bronze, refait au XIXe siècle, qui la surmonte, a la forme d'un pentagone, tout entier extérieur à la façade, l'intérieur étant octogonal. Elle est ornée aux angles de minces colonnes à nervures en hélice, qui montent jusqu'au troisième étage. La porte rectangulaire, entourée de baguettes à bases prismatiques et aux angles arrondis, est surmontée d'un grand tableau, où, au-dessus d'une bande de monts enflammés (chaud mont), deux sauvages portent un écusson et sont couronnés de dais finement sculptés. Les fenêtres sont recoupées, comme celles de la façade, de deux meneaux en croix. Les allèges sont décorées d'arcs trèfles sommés de gables, de réseaux d'entrelacs en forme de coeurs et, sous la première corniche, de monts enflammés entremêlés de C enlacés.

Ces lettres, qu'on trouve aussi à Chaumont, seraient, suivant les uns, les initiales de Charles Ier d'Amboise et de Catherine de Chauvigny, sa femme ; suivant d'autres, les initiales de Charles et de Chaumont (5). Peut-être sont-elles simplement le C de Charles, doublé dans un but décoratif. Cette ornementation, encore toute gothique, se modifie légèrement aux deux étages supérieurs de la tour.

Le quatrième, dont les panneaux pleins montrent des personnages se penchant à des fenêtres simulées, comme à l'hôtel Jacques Coeur et à l'ancien hôtel de ville de Bourges, a ses panneaux accostés de colonnettes à chapiteaux ioniques, portant des arcatures en plein cintre.
Le dernier étage, un peu en retrait, a ses faces nues percées de fenêtres rectangulaires et cantonnées aux angles de colonnettes, dont les chapiteaux sont ornés de petits personnages grotesques.

Cette décoration est, avec quelques motifs intérieurs, la seule trace d'italianisme qu'on trouve à Meillant. La vis de la tour du Lion s'arrête à hauteur du sommet des lucarnes et une tourelle d'angle, comme à la tour des Cerfs, conduit aux deux derniers étages par un joli escalier à noyau évidé et à culot en hélice. Ce dispositif, qu'on retrouve au château d'Ainay-le-Vieil et ailleurs, avait sans doute pour objet d'isoler la chambre du Trésor.

Les deux lucarnes à l'est de la tour constituent encore, malgré leurs restaurations, des morceaux étonnants. La première, accostée de colonnes torses, a son tympan orné d'un médaillon entre des C enlacés ; son gable est flanqué de pinacles et d'arcs-boutants, réunis par des traverses et par une crête supérieure montant jusqu'à hauteur du comble.

L'autre lucarne est encadrée de pilastres polygonaux et un tympan, redenté de sept lobes, porte les armes des Amboise ; son gable est coupé à mi-hauteur par une traverse, soutenant les nervures d'encadrement. L'une et l'autre dépassent de beaucoup en hardiesse et en raffinement d'élégance les lucarnes de Montai, de La Rochefoucauld ou de Josselin.

La cheminée placée entre elles est revêtue d'une décoration figurant aussi une lucarne. Le comble est couronné d'une crête de plomb à arcatures tréflées, formant balustrade.

On remarquera que la tour du Lion, exagérément décorée, masque en partie la première lucarne et, tout entière extérieure à la façade, constitue un placage manifeste, les murs de refend des corps de logis G, H, I et les baies qui éclairaient ceux-ci ayant été maintenus à leurs emplacements primitifs.

Intérieur

— Le noyau de l'escalier de la tour du Lion s'épanouit en nervures multiples, retombant sur des consoles imagées, dont les motifs — joueur de cornemuse, fou à bonnet d'âne, chevalier combattant un sauvage, et autres — rappellent les culs-de-lampe de l'hôtel Jacques Coeur.

Seuls, des médaillons d'empereurs romains, de très bon style, représentent l'importation italienne et doivent provenir des arcades de l'ancienne galerie extérieure, où les montre le dessin de Chastillon (6).
Le noyau de l'escalier de la tour des Cerfs se termine aussi par des nervures rayonnantes, recoupées par des liernes et portant, aux points de croisement, de jolies rosaces sculptées.

Ce dernier escalier conduit, au rez-de-chaussée du bâtiment oriental, à la salle des Cerfs, où trois de ces animaux, de grandeur naturelle, portent au cou des colliers aux armes de Louis XII, d'Anne de Bretagne et des Amboise. On sait que ces salles ou galeries de cerfs étaient traditionnelles dans les châteaux de l'époque, qu'il y en avait, à Gaillon, à Chantilly, au Louvre, à Blois, au palais du duc Jean à Bourges, à l'abbaye de Thélème de Rabelais, et qu'on en voit encore une à La Roche-du-Maine (Vienne).

La pièce renferme aussi une collection d'armes anciennes et le tombeau d'un Rochechouart, du début du XVIIe siècle, provenant du château de Saint-Vrain.



Au premier étage, le Grand Salon possède quelques belles tapisseries, un très joli fusil ayant appartenu à Louis XVI et une cheminée monumentale, dont le manteau est surmonté d'une élégante frise d'entrelacs, de panneaux repeints à l'époque romantique et d'une galerie à jour pour musiciens.

La salle à manger, dans le pavillon A, est l'oeuvre de Normand ; mais la cheminée de son invention a été remplacée, il y a quelques années, par une belle cheminée ancienne, provenant d'une autre pièce du château et couverte, malheureusement, de peintures.

Chapelle


— Dans la cour du château s'élève une chapelle isolée du début du XVIe siècle, encore charmante malgré ses restaurations. Régulièrement orientée, elle se compose de deux travées, dont l'une, carrée, forme la nef, et l'autre, en trapèze, le choeur.

Toutes deux sont couvertes de croisées d'ogives, dont les nervures, faites d'une arête chanfreinée, creusée de chaque côté de deux gorges, se prolongent jusqu'au sol. L'unique fenêtre de la première travée et les trois fenêtres du choeur, toutes en tiers-point, sont ornées de beaux vitraux du XVIe siècle, représentant des scènes de la Passion.

L'autel, dont le contretable est décoré de trois panneaux peints du XVe siècle, posés au XIXe, est surmonté d'un beau retable rhénan, en bois peint et doré, du début du XVIe siècle, acheté en Suisse vers 1875. Il montre, en deux zones superposées, les douze apôtres assis sous des arcatures trilobées et les scènes de la Passion, que dominent le Calvaire et une rangée de dais ajourés.

Dans la tribune adossée à la façade, trois panneaux sur bois sont des copies, paraissant anciennes, de Mantegna.

À l'extérieur, la porte en arc brisé, entourée de moulures prismatiques et couronnée d'un gable fleuronné, encadré de pinacles, montre à son tympan l'écusson des Amboise, soutenu par deux amours. Trois autres écussons, modernes, décorent le mur, que borde une élégante corniche de feuillages et de personnages, surmontée d'une balustrade à claire-voie et d'un pignon percé d'un oculus.

Corniche et balustrade se prolongent autour du bâtiment, dont le comble est sommé d'un campanile. Six contreforts, couronnés de pinacles et ornés de statues modernes, étaient les angles. Une tourelle d'escalier carrée flanque la nef au nord.

Puits

—À l'ouest de la chapelle, un joli puits du XVIe siècle a sa margelle circulaire portée par trois têtes sculptées. Un pilier carré, creusé de niches à coquille, est coiffé d'un dôme à écailles, dont les arêtes sont ornées de crossettes. Ce dôme est lui-même surmonté d'une statue de paysanne, portant deux seaux et ayant près d'elle une chimère.

Devant le pilier, une colonne ronde engagée, à chapiteau feuillage, supporte un perroquet, qui tenait jadis dans son bec la poulie du puits. Comme le montre le dessin de Tharsis, cet édicule se trouvait jadis au voisinage des cuisines (pavillon A), où existe encore, sous le sol, l'ancienne cage du puits.

Ancien mobilier

— On a retrouvé en 1912, à la mairie de Saint-Amand, un curieux portrait de Charles II d'Amboise, provenant, à n'en pas douter, de Meillant. C'est une peinture sur bois, de 0 m. 90 sur 0 m. 63, montrant le personnage de profil à droite, la tête couverte d'un chaperon orné d'une médaille de saint Michel et vêtu d'un surcot brun, garni de fourrure, d'où sort une manche de soie jaune.


Musée Saint-Vic, Saint-Amand-Montrond (Cher)

En bas se lit l'inscription :

B'NARDINUS DE COMITE DE MLO PINXIT 1500 18 AUG.

Le fait que l'oeuvre a été exécutée à Milan, la bague aux armes des Amboise portée par le personnage et sa ressemblance avec le Charles II du Louvre, attribué, peut-être à tort, à Andréa Solario (7), dont le chapeau est orné de la même médaille, ne laissent aucun doute sur l'identité du sujet. Le peintre Bernard de Comte, né à Pavie, a travaillé entre 1499 et 1522, et a dû être élève de Léonard. Le musée de Berlin possède un portrait de cardinal signé de lui, avec le prénom abrégé comme ici (8). Bien que n'étant pas un chef-d'oeuvre, ce tableau a, par sa provenance et sa signature, un réel intérêt historique.



En résumé, sans avoir la sobriété et le charme de son aîné l'hôtel Jacques Coeur, ni le pittoresque d'Amboise ou de Chaumont, ni l'originalité de Chenonceaux ou de Nantouillet, Meillant constitue un remarquable spécimen de l'architecture de la fin du XVe siècle et du début du XVIe, adaptée à une ossature féodale. Sa date, son ampleur, les liens qui l'unissent à Gaillon et à Chaumont en font un document important pour l'histoire de l'extension de la première Renaissance.

Il est encore presque entièrement gothique, la part de l'italianisme se réduisant à quelques motifs extérieurs ou intérieurs.

Il renferme des morceaux charmants, comme la chapelle et le puits, et des morceaux exceptionnels, comme la tour du Lion et les lucarnes voisines, celles-ci étant les plus audacieuses que le souci de la richesse et de la nouveauté du décor ait inspirées.

À tous ces titres, il mérite de figurer au premier rang des châteaux du Berry et en bonne place parmi les châteaux les plus intéressants de France.










L'intégralité de cet ouvrage est accessible en ligne sur le site Gallica de la BnF.

GUIDE ARCHÉOLOGIQUE DU CONGRÈS DE BOURGES 1931

SOCIETE FRANÇAISE D'ARCHÉOLOGIE POUR LA CONSERVATION DES MONUMENTS HISTORIQUES
MM. MARCEL AUBERT, directeur.
FRANÇOIS DESHOULIÈRES, directeur-adjoint.
RAYMOND CHEVALLIER, secrétaire général.
JEAN VERRIER, secrétaire.
GEORGE OUTARDEL, secrétaire.
MAURICE DUMOLIN, trésorier.
Fondée en 1834, par Arcisse de Caumont,

BULLETIN MONUMENTAL ORGANE OFFICIEL DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ARCHÉOLOGIE PUBLIÉ PAR MM. Marcel AUBERT et DESHOULIERES DIRECTEUR ET DIRECTEUR ADJOINT DE LA SOCIÉTÉ

LISTE DES MEMBRES
Les noms des membres fondateurs sont en italique.
Les abonnés au Bulletin Monumental sont indiqués par un astérisque.

Cher

Inspecteur : M. Robert GAUCHERY.
*BARBARIN (Charles), à St-Amand, et à Paris, 15, rue Vauquelin (V).
BENGY-PUYVALLÉE (Maurice de), château de Villecomte, par Sainte-Solange, et 2, rue Coursarlon, à Bourges.
*CHAUMES (Paul des), 1, rue Michelel, à Bourges.
*DESHOULIÈRES (François), au château de l'Isle-sur-Arnon, par Ids-Saint-Roch, et à Paris, 49, rue de la Tour (XVI).
DESHOULIÈRES (Mme François), mêmes adresses.
DUBOIS DE LA SABLONNIÈRE (Pierre), 61, rue des Arènes, à Bourges.
FUMICHON (Pierre de Loynes de), 74, rue de Dun, à Bourges.
*GAUCHERY (Robert), architecte des Monuments historiques, 5, avenue E.-Brisson, à Bourges.
GOY (le capitaine Jean de), 1, boulevard de Strasbourg, à Bourges.
LAUGARDIÈRE (l'abbé de), président de la Société des Antiquaires du Centre, 3, rue Montcenoux, à Bourges.
MAILLÉ (la Duchesse de), au château de Châteauneuf-sur-Cher, et à Paris, 4, rue Henri-Moissan (VII).
MÉLOIZES (le Marquis des), 18, rue Jacques-Coeur, à Bourges.
MORTEMART (le Marquis de), au château de Meillant, et à Paris, 13, rue Las-Cases (VII).
PINON (Marcel), architecte D. P. L. G., 4, rue Messire-Jacques, à Bourges.
*PLAT-DELORME (J.), notaire, à Saint-Amand












































(1) Cf. Congrès de Bourges, 1898, pp. 61-62 et 68-69
.— Hector Saint-Sauveur, Châteaux de France, fasc. 1 (vers 1900), planches.
— G. Hardy et A. Gandilhon, Bourges et les abbayes cl châteaux du Berry, 1912, pp. 143-150.
— Henet de Goutel, Châteaux de la Loire et du Berry, 1930. Le plan ici reproduit provient des archives de Meillant.






































(2) Bibl. nat. Estampes, Topographie, Cher, arrondissement de Saint-Amand, Va 29 ; Boisseau, Topographie, Bibl. nat. Estampes Ve 9, réserve. Chastillon mourut en 1616.








































(3) Collection du Château.








































(4) Viollet-le-Duc, Dictionnaire, VI, p. 394








































(5) Gébelin, Châteaux de la Renaissance, p. 79.
— Dr Lesueur, Congrès Archéologique d'Orléans, 1925, p. 462.








































(6) D'autres décorent un des corridors du château.








































(7) A. de Hevesy, Gazelle des Beaux-Arts, septembre 1930, p. 179.








































(8) Journal du Cher du 21 septembre 1912. Je dois ces renseignements à l'obligeance de M. Deshoulières