Généalogie

Propriétaires

Descendants de René de Girardin

(Descendance agnatique, jusqu'à la 4e génération).

René de Girardin, marquis de Brégy, « le marquis de Girardin », né le 25 février 1735, Paris (75), baptisé Saint-Eustache, Paris I° (75), décédé le 20 septembre 1808, Vernouillet (78) (à l'âge de 73 ans), enseigne des gardes du Corps de Stanislas (roi de Pologne).
Marié le 20 avril 1761, Saint-Jacques, Lunéville (54), avec Brigitte Berthelot de Baye, née le 15 septembre 1744, décédée le 27 septembre 1818, Puiseux-Pontoise (95) (à l'âge de 74 ans), dont 6 enfants :

Ascendance de René-Louis de Girardin :

René Louis de Girardin est fils de :

Louis Alexandre de Girardin, marquis de Vauvray (Vauvré), seigneur des Préaux, et de Courdebois, né le 7 novembre 1698 à Toulon (Var), + 14 octobre 1782 à Puiseux (Val-d'Oise), chevalier, conseiller du Roy en ses conseils, maître des requêtes ordinaire de son hôtel (1723), marquis de Vauvré (Vauvray dans l'Eure), seigneur des Préaux, de la Cour-des-bois (Tousson, Gâtinais), Reçu Conseiller Lay au Parlement de Paris le 1er Janvier 1719, exilé à Valognes en 1737, puis à Château-Thierry, vint à Montmirail à Pâques 1738, homme à tout faire de Mme de Conti dès 1750, a accompagné la duchesse de Falleri jusqu'à la mort de cette dernière.
Il avait épousé le 26 juillet 1733 Anne Catherine Hatte, + 1781, fille de René Hatte, écuyer, greffier des conseils d'Etat, conseiller secrétaire du Roy en 1714, fermier général de 1726 à 1759, greffier du conseil à la suite de son beau-père Claude Miotte, secétaire du Roy en 1706, contrôleur des domaines de Paris, greffier au Conseil en 1713...

Louis Alexandre de Girardin de Vauvré est fils de :

Jean Louis de Girardin (1642-1724), seigneur de Vauvray, conseiller d'état, conseiller royal de la marine et intendant de la marine du Levant, intendant de Toulon (1684), Membre du Conseil de marine en septembre 1715, « l'un des plus compétents spécialistes des affaires maritimes du règne, qui regagne rapidement auprès de Colbert, le crédit que les poursuites de 1661 avaient fait perdre à toute la famille Girardin »,
et de Louise de Bellinzani (1665-1752), fille de François (Francesco) de Bellinzani, directeur de la compagnie du Nord et du Levant, des Indes occidentales (1670), inspecteur général des manufactures, intendant du commerce, l'un des premiers commis du sieur Colbert, ministre d'Etat, né à Mantoue en 1619, anobli en 1660 et 1676. ..."créature de Mazarin", mort dans la prison de Vincennes le 13 mai 1684 (après 4 mois et 21 jours de captivité à la Bastille).

Famille de Brigitte Berthelot de Baye

Brigitte Berthelot de Baye est la fille de :

Charles François Berthelot, baron de Baye (1703-1776), chevalier, maréchal des camps et armées du Roi, capitaine de deux compagnies de cadets du Roi Stanislas, grand bailli d'épée au bailliage royal de Saint-Dié, Grand'croix de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis (3 février 1759) et de Cécile Elisabeth Rioult de Curzay (1714-1780).

Charles François est fils de

Jean Etienne Berthelot de Pléneuf (1663-1727), trésorier général de l'extraordinaire des guerres de 1696 à 1704, commissaire général des poudres et salpêtres depuis 1693, directeur général de l'artillerie depuis 1704, fut pris par Chamillart, en 1707, comme premier commis de la guerre, poste qu'il conserva sous le ministre Voysin. Mais, quand vint la Régence, il fut poursuivi, taxé, et obligé de se réfugier à Turin,
et de Agnès Rioult d'Ouilly (1681-1758).

Charles François est frère de Agnès Berthelot (1698-1727), Madame de Prie, dame du palais de la reine Marie Lecszinska de 1725 à 1726, maîtresse du Régent : Louis IV Henri de Bourbon-Condé (1692-1740), prince de Condé : « âgée de 25 ans, elle devient en 1723 la maîtresse de Louis de Bourbon-Condé, duc de Bourbon qui est veuf depuis trois ans. Il est alors le principal ministre du jeune roi Louis XV, elle le domine complètement et c’est elle qui fit en sorte que le jeune roi épouse la princesse Marie Leszczynska. Pendant trois ans, elle gouverne quasiment le pays et devient la femme la plus puissante de la cour. Elle tente sans succès de faire exiler Monseigneur de Fleury qui est le rival sur un plan politique de son amant le duc de Bourbon. »
épouse de Louis de Prie, chevalier des Ordres du roi, colonel d’un régiment, brigadier, ambassadeur de France à Turin de 1714 à 1719, gouverneur de Bourbon-Lancy, chevalier des ordres du roi en 1724, lieutenant général du Bas-Languedoc en 1725, parrain du roi Louis XV.

Jean Etienne est fils de François Berthelot (1636-1712), seigneur de Jouy, comte de Saint-Laurent (1695), premier fermier général des poudres et salpêtres sous Louis XIV, secrétaire du Roi 20 décembre 1668 et des commandements de madame la dauphine, commissaire-général d'artillerie & conseiller d'Etat, ... et de Anne Regnault d'Uchy.

 

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Les propriétaires d'Ermenonville

 

Il est dit qu'en 1474, le roi Louis XI (1423-1483) séjourne souvent au Château d'Ermenonville.

Henri, roi de Navarre (1553-1610) est aidé dans ses combats par un soldat de légende : Dominique de Vic, cavalier à la jambe de bois (1551-1610). Le courage et l'intelligence de cet homme sont tels qu'Henri, devenu Henri IV, lui fait acheter Ermenonville. L'amitié est grande entre les deux hommes. Le roi vient souvent se reposer chez le capitaine dans son Château d'Ermenonville. Il y retrouve la plus belle femme du royaume, Gabrielle d'Estrées (+1599) « la belle Gabrielle ».

1600-1750, la famille de Vic reste propriétaire du Château d'Ermenonville et du domaine pendant un siècle et demi.

1754, descendants des Vic par les Vielchastel, les Lombard vendent Ermenonville à l'un des riches financiers du roi Louis XV, René Hatte (+1759), fermier général de 1726 à sa mort.

1766, le marquis René de Girardin, petit-fils de René Hatte s'installe à Ermenonville.

À la mort du marquis de Girardin (1808), le domaine devient indivis entre ses trois fils.

1880, le château d'Ermenonville et le domaine sont vendus par les héritiers Girardin à la famille Radziwill, princes d'origine polonaise. Le prince Constantin Radziwill (1850-1920) et la princesse Louise (née Blanc 1854-1911) habitent le château jusqu'à leur mort.

Leur fils Léon Radziwill leur succède jusqu'à sa disparition en 1927. Maire d'Ermenonville depuis 1914, il laisse à Ermenonville le souvenir d'un homme brillant et généreux. La sœur de Léon, épouse du duc de Doudeauville aimait beaucoup Ermenonville. La mort de Léon Radziwill (sans postérité) est le signal de l'éclatement du domaine.

Le Parc au Midi est vendu en 1938 au Touring Club de France et prend le nom de Parc Jean-Jacques Rousseau : aujourd'hui propriété du conseil général de l'Oise.

Le « désert » (avec la cabane de Jean-Jacques) vendu à Mme Edouard André (Nélie Jacquemart-André) (Musée Jacquemart-André) sera légué en 1938 à l'Institut de France, ainsi que l'Abbaye royale de Chaalis, contigüe à Ermenonville, face à « la Mer de sable. »

1942, le château et le Parc au Nord sont achetés par Ettore Bugatti.

En 1964, la société Hispano-Suiza qui a racheté les usines Bugatti, propriétaires du château d'Ermenonville, met en vente.

Le château est acquis par un groupe financier qui morcelle aussitôt.

Sous la direction d'André Malraux, ministre de la culture, le château devient inséparable de la rivière et des prairies qui constituent la perspective au Nord. Tout le reste est vendu par parcelle, loti et construit.

Le château lui-même connaît des fortunes diverses : maison de retraite (Docteur Henri Montarnal), restaurant, siège d'une secte.

1991, à la grande satisfaction de ses clients et de tous les habitants d'Ermenonville attachés à leur château, le groupe des Hôtels Particuliers en devient propriétaire en 1991 et le gère dans le respect quotidien de l'Histoire.

« Les visiteurs » : en 1992, le château d'Ermenonville a servi de décor à de nombreuses scènes du grand film « Les visiteurs » de Jean-Marie Poiré avec : Christian Clavier, Jean Reno, Valérie Lemercier, Marie-Anne Chazel, ...

En 2018, le château d'Ermenonville devient la propriété du groupe Antoine Haswani.



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